Gainsbourg (Re)Visited (2 of 3)
Ok, What are you waiting for?
Go and listen this dramatic song and the amazing version from M. Stipe, here.
L'hôtel particulier,
by S. Gainsbourg (1971)
Au cinquante-six, sept, huit, peu importe
De la rue X, si vous frappez à la porte
D'abord un coup, puis trois autres, on vous laisse entrer
Seul et parfois même accompagné.
Une servante, sans vous dire un mot, vous précède
Des escaliers, des couloirs sans fin se succèdent
Décorés de bronzes baroques, d'anges dorés,
D'Aphrodites et de Salomés.
S'il est libre, dites que vous voulez le quarante-quatre
C'est la chambre qu'ils appellent ici de Cléopâtre
Dont les colonnes du lit de style rococo
Sont des nègres portant des flambeaux.
Entre ces esclaves nus taillés dans l'ébène
Qui seront les témoins muets de cette scène
Tandis que là-haut un miroir nous réfléchit,
Lentement j'enlace Melody.
(mi versión en español)
En el número cincuenta y seis
Siete
Ocho
Importa poco
De la calle X, al tocar a la puerta
Con uno, dos, tres golpes tal vez
Se te deja pasar
Solo y a veces también
acompañado
Un empleado te conduce sin decirte nada
Escaleras y pasillos sin fin se suceden
Decorados con bronces barrocos, ángeles dorados;
Afroditas y Salomés
Si está libre, di que deseas la cuarenta y cuatro
La habitación bautizada como « de Cleopatra »
Donde la cama tiene columnas rococó:
Que son negros portando teas
Y entre estos esclavos desnudos, tallados en ébano
Que serán testigos mudos de esta escena
Al tiempo que arriba un espejo nos mira
Lentamente
Abrazo a Melody.
1 Comments:
beaucoup appris
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